Une personne qui est entrain de tomber en burnout, en phase finale avant la chute, est dans le déni. Elle n’a plus conscience qu’elle est en burn-in !
D’où l’importance de l’entourage familial, amical et de travail
Pour cela, il est conseillé :
-d’être attentif à ses pairs, en prenant soin les uns des autres dans l’environnement de travail, amical et familial
-d’avoir une attitude disponible, bienveillante, à l’écoute pour pouvoir engager une discussion sur du factuel si on se rend compte qu’un collègue ou un proche est en train de s’effondrer: Aller discuter avec lui par rapport aux symptômes : est ce que tu as vu des changements dans sa vie dernièrement ? Qu’est ce qui fait que tu as des maux de tête, des insomnies ?… En entrant par du factuel, on entre plus facilement. C’est quoi qui fait que tu ne dors pas ? Qu’est ce que tu pourrais faire pour te reposer? Et ensuite, lui proposer le questionnaire « Suis-je un bon candidat au burnout? » ) et ensuite des possibilités d’accompagnement
-de se mettre à l’écart pour en parler avec la personne le plus précocement possible ( s’isoler pour en parler car la personne en a honte, elle a l’impression d’être faible et son égo est menacé)
Pour cela, voici les points de vigilance.
Il y a 12 signes qui précèdent cet effondrement autant intellectuellement, physiquement et émotionnellement :
Votre collègue, votre collaborateur, votre employé … | oui | non | |
1 | Pour x raisons -changement de poste, confinement, nouvelles missions, harcèlement, charge de travail excessive, etc- il ou elle exprime le sentiment de ne plus être aussi efficace au travail ou vous remarquez qu’il est moins efficace que d’habitude? | ||
2 | Il ou elle présente des troubles de l’attention, de la concentration, de la mémoire. Vous remarquez qu’il ou elle ne trouve pas ses mots, il ou elle fait de plus en plus d’erreurs d’inattention. | ||
3 | Il ou elle compense avec des horaires à rallonge pour tenter de retrouver l’efficacité d’avant mais ça ne fonctionne pas. | ||
4 | Le repos n’est plus réparateur. Au réveil, il exprime être autant fatigué. Au retour d’un week-end ou de vacances, la fatigue revient aussitôt. Ses ruminations l’empêchent de dormir. | ||
5 | Le travail est sa principale préoccupation, il ne sait pas poser des limites. La sphère professionnelle envahit sa sphère privée et sa sphère sociale. Il ou elle a de moins en moins de vie privée et sociale. | ||
6 | Il ou elle se montre irritable, il ou elle a des accès de colère et de culpabilité après, il ou elle peut passer facilement du rire aux larmes. | ||
7 | Son entourage a beau l’alerter, il est dans le déni par rapport à son surmenage. Il se replie sur lui-même, avec un sentiment de solitude grandissant. C’est un acharnement frénétique. | ||
8 | Il ou elle souffre de divers maux du corps : maux de tête, de maux de dos, de maux physiques comme si son corps se détraquait, de troubles du comportement alimentaire, d’infections virales (ORL) à répétitions, de palpitations ; variation rapide du poids (prise ou perte de poids). Motifs de consultation chez le médecin. | ||
9 | Pour tenir le coup, il ou elle a recours à des substances addictives (alcool, tabac, drogue, café/thé, sucre en grosse quantité) ou hyperphagie ou addictions (jeux, achats compulsifs, …) (stratégie de pansement). | ||
10 | Il ou elle exprime un épuisement émotionnel, renforcé par le déni de l’encadrement à l’égard de sa situation. Ses tâches se transforment en mission impossible, comme une montagne impossible à franchir et augmente chaque jour avec une démotivation de plus en plus. Et une désorganisation progressive. | ||
11 | Il ou elle a un comportement à risque, accidentogène ou suicidaire. | ||
12 | Bienveillant.e d’ordinaire, il ou elle devient cynique à l’égard des personnes qui l’entourent (clients, patients, public, famille, etc). Il ou elle travaille frénétiquement mais mécaniquement. |
Si vous répondez « OUI » aux cinq premiers signes : Phase d’épuisement n°1 : épuisement progressif
C’est le début d’un burnout ou ce qu’on appelle le burn in. En effet, sommeil non réparateur et hyperactivité compensatrice au travail sont 2 des 3 constantes d’un syndrome d’épuisement professionnel qui débute. Le burn out se couve lentement et insidieusement. Le Burn out a une évolution très lente. On peut donc l’éviter en l’interrompant avant qu’il n’atteigne un degré maximum. Pour que votre collègue, collaborateur ou employé sorte du déni, vous pouvez lui suggérer le questionnaire « Suis-je en burn-out ? » ( https://peggygirault.fr/burn-out )
Et il ou elle peut évaluer son degré de sa véritable souffrance grâce à ce lien vers le Malash Burn Out Inventory (MBI), conçu en 1981 par des chercheurs américains et validé au niveau international : http://www.masef.com/scores/burnoutsyndromeechellembi.htm
A ce stade, je propose un accompagnement de 3 séances d’hypnose et 3 séances de coaching répartis sur 2 mois. C’est suffisant pour retrouver l’équilibre lié à ce stress professionnel, avant de souffrir des conséquences.
Si vous répondez « OUI » jusqu’au dixième signe : Phase d’épuisement n°2 : épuisement nécessitant l’arrêt
Le burn out est bien enclenché, surtout si des douleurs physiques se font de plus en plus sentir. Ses ressources s’épuisent. On peut habilement proposer à son collègue, collaborateur ou employé de parler à son médecin de cet épuisement professionnel, c’est une première étape. En effet, quand on sort du déni, on a déjà fait la moitié du chemin. Un arrêt de travail temporaire est à envisager pour qu’il se ressource. Le burn out n’étant pas encore reconnu comme maladie professionnelle, le médecin prescrit la plupart du temps un arrêt de travail pour trouble anxieux dépressif ou trouble anxio dépressif car le burn out s’apparente en partie à une dépression. Pour que votre collègue, collaborateur ou employé sorte du déni, vous pouvez l’envoyer vers le questionnaire « Suis-je en burn-out ? » ( https://peggygirault.fr/burn-out )
Et il ou elle peut évaluer son degré de sa véritable souffrance grâce à ce lien vers le Malash Burn Out Inventory (MBI), conçu en 1981 par des chercheurs américains et validé au niveau international : http://www.masef.com/scores/burnoutsyndromeechellembi.htm
A ce stade du processus, un accompagnement plus en profondeur est nécessaire : de 6 séances d’hypnose et 6 séances coaching réparties sur quelques mois. Il s’agit d’identifier les situations professionnelles qui le vident de son énergie et qui le conduisent au signe n°10, l’épuisement émotionnel, symptôme typique du burn-out. On envisagera toutes les facettes du problème :
-physiques (retrouver sa vitalité corporelle)
-émotionnelles (retrouver un état émotionnel stable, en finir avec les montagnes russes)
-professionnelles (retrouver une voie professionnelle épanouissante en faisant une éventuelle reconversion professionnelle ou en travaillant sur ces conditions de travail)
Si vous répondez « OUI » aux 2 derniers signes : Phase d’épuisement n°3 : épuisement total
Attention, c’est l’étape la plus catastrophique car elle conduit souvent au suicide. Le surmenage est tellement bien installé que le corps craque : ulcère, lumbago, accident cardio vasculaire, aponévrosite plantaire (impossibilité de marcher)… Une consultation en urgence chez le médecin est absolument nécessaire.
Le cynisme permanent (effronterie de la personne qui se moque des conventions, des principes moraux.) est généralement la dernière étape avant le burn-out :
Exemple :
- le commercial vend n’importe quoi à ses clients,
- l’enseignant ne s’occupe plus de ses élèves,
- l’éleveur ne s’occupe plus de ses bêtes.
C’est la phase de la « dépersonnalisation » et de la « déshumanisation ».
Sur le plan émotionnel, un grand sentiment de vide l’envahit soudainement. Pour que votre collègue, collaborateur ou employé sorte du déni, vous pouvez l’envoyer vers le questionnaire « Suis-je en burn-out ? » ( https://peggygirault.fr/burn-out )
Et il ou elle peut évaluer son degré de sa véritable souffrance grâce à ce lien vers le Malash Burn Out Inventory (MBI), conçu en 1981 par des chercheurs américains et validé au niveau international : http://www.masef.com/scores/burnoutsyndromeechellembi.htm
Il est alors impossible de retourner travailler et cette incapacité peut durer de 1 à 5 ans.
Il faut alors entamer un long travail de reconstruction autant physiques, psychologiques qu’intellectuel et professionnel. Au moins 10 séances d’hypnose sont nécessaires pour retrouver sa stabilité émotionnelle, 10 séances de coaching pour retrouver sa vitalité et 1 bilan de potentiels pour envisager un retour au travail progressif et autrement.